article synode

Dans les 94 articles du synode, un seul artcle sur la femme et également ( pour respecter la parté sans doute) un artcle sur l’homme.

La femme
27. La femme joue un rôle déterminant dans

a vie des personnes, de la famille et de la
société. « Chaque personne humaine doit la
vie à une mère, et presque toujours, elle lui
doit une grande partie de son existence qui
suit, de sa formation humaine et
spirituelle » (François, audience générale,
7 janvier 2015). La mère protège la
mémoire et le sens de la naissance pour
toute la vie : « Marie, cependant, retenait
tous ces événements et les méditait dans
son coeur (Lc 2,19.51). Il n’en reste pas
moins que la condition féminine dans le
monde est marquée par de grandes
différences, dues principalement à des
facteurs socioculturels. Il faut défendre et
promouvoir la dignité de la femme. Il ne
s’agit pas seulement d’un problème de
ressources économiques, mais d’une
perspective culturelle autre, comme le
montrent les conditions de vie difficiles
pour les femmes dans de nombreux pays
ayant connu un développement récent.
Encore de nos jours, dans de nombreuses
situations, être une femme est cause de
discrimination : même la maternité est
pénalisée au lieu d’être valorisée. D’un
autre côté, dans certaines cultures, la
stérilité pour une femme est source de
discrimination sociale. Il ne faut pas non
plus oublier les phénomènes croissants de
violence dont les femmes sont victimes au
sein de la famille. L’exploitation des
femmes et les violences faites à leur corps
sont souvent liées à l’avortement et à la
stérilisation forcée. À cela s’ajoutent les
conséquences négatives de pratiques liées à
la procréation, telles que la gestation pour
autrui, ou le marché des gamètes et des
embryons. L’émancipation féminine
requiert de repenser la répartition des tâches
entre époux et leur responsabilité commune
en ce qui concerne la vie familiale. Le désir
d’enfant à tout prix n’a pas conduit à des
relations familiales plus heureuses et plus
solides. Au contraire, dans de nombreux
cas, elle a aggravé de fait l’inégalité entre
femmes et hommes. Pour contribuer à la
reconnaissance sociale de leur rôle
déterminant, on pourrait valoriser
davantage les responsabilités des femmes
au sein de l’Église : leur intervention dans
les processus de décision, leur participation
au gouvernement de certaines institutions,
leur implication dans la formation des
ministres ordonnés. ¦251-9¦
L’homme
28. L’homme joue un rôle tout aussi décisif
dans la vie de la famille, en particulier dans
la protection et le soutien envers son épouse
et ses enfants. Modèle de cette figure
paternelle, saint Joseph, homme juste qui,
dans le danger « prit avec lui l’enfant et sa
mère dans la nuit » (Mt 2,14) et les mit à
l’abri. De nombreux hommes sont
conscients de l’importance de leur rôle dans
la famille et le vivent avec les qualités
propres du caractère masculin. L’absence
de père marque gravement la vie familiale,
l’éducation des enfants et leur insertion
dans la société. Son absence peut être
physique, affective, intellectuelle ou
spirituelle. Ce manque prive les enfants
d’un modèle paternel de référence.
L’implication croissante des femmes dans
le monde du travail, hors de la maison, n’a
pas été compensée de manière adéquate par
une implication plus importante des
hommes dans la sphère domestique. Dans le
contexte actuel, la sensibilité de l’homme à
son devoir de protection de son épouse et
des enfants contre toute forme de violence
et de dégradation s’est affaiblie. « Le mari –
dit Paul – doit aimer sa femme « comme
son propre corps » (Ep 5, 28) ; l’aimer
comme le Christ « a aimé l’Église et s’est
livré pour elle » (v. 25). Mais vous les maris
(…), comprenez-vous cela ? Aimer votre
femme comme le Christ aime l’Église ?
(…) L’effet de la radicalité du dévouement
demandé à l’homme, pour l’amour et la
dignité de la femme, à l’exemple du Christ,
doit avoir été immense, dans la
communauté chrétienne elle-même. Ce
germe de nouveauté évangélique, qui
rétablit la réciprocité originelle du
dévouement et du respect, a grandi
lentement au fil des siècles, puis a fini par
prévaloir » (François, audience générale,
6 mai 2015). ¦257-4¦

 

 

LA gouvernance

. Pour contribuer à la
reconnaissance sociale de leur rôle
déterminant, on pourrait valoriser
davantage les responsabilités des femmes
au sein de l’Église : leur intervention dans
les processus de décision, leur participation
au gouvernement de certaines institutions,
leur implication dans la formation des
ministres ordonnés. ¦251-9¦