28 septembre 2016

Le pape François à ouvert le 26 septembre  le SYMPOSIUM pour valoriser le rôle des femmes dans l’Eglise….on peut y croire..un peu, beaucoup, passionement…et même à la folie..

On demandera des informations de première main à notre amie ( soeur) Carmen Sammut, présidente de l’union des supérieures générales des congrégations féminine apostoliques…

Un congrès à l’initiative du pape pour valoriser le rôle des femmes dans l’Église

 

Communiez Français !

Je voulais mettre ça sur le blog du synode, mais j’ai été censurée !!!

Aujourd’hui j’ai lu avec plaisir le billet d’Alain Remond :

calice

Halte au dumping sur les hosties !

( j’ajoute : les monastères sauvés par les divorcés-remariés )

Alors que l’annonce de la fermeture de l’usine Alstom de Belfort relance la querelle du « patriotisme économique », mon attention a été attirée par une lettre parue hier dans le courrier des lecteurs de La Croix tirant le signal d’alarme sur un autre scandale : la mort programmée de l’hostie made in France. Il apparaît en effet que les hosties fabriquées par des religieuses françaises dans des monastères français subissent la rude concurrence des hosties produites industriellement en Pologne, qui inondent le marché grâce à des prix ultra-compétitifs. Résultat : la part de marché de l’hostie française décline inexorablement. D’où le cri de colère de ce lecteur : « Nos évêques doivent exiger que tous les diocèses s’approvisionnent dans les monastères français. Et nous, dans nos paroisses, devons exiger de “communier français” !  »         tout l’articl Alors que l’annonce de la fermeture de l’usine Alstom de Belfort relance la querelle du « patriotisme économique », mon attention a été attirée par une lettre parue hier dans le courrier des lecteurs de La Croix tirant le signal d’alarme sur un autre scandale : la mort programmée de l’hostie made in France. Il apparaît en effet que les hosties fabriquées par des religieuses françaises dans des monastères français subissent la rude concurrence des hosties produites industriellement en Pologne, qui inondent le marché grâce à des prix ultra-compétitifs. Résultat : la part de marché de l’hostie française décline inexorablement. D’où le cri de colère de ce lecteur : « Nos évêques doivent exiger que tous les diocèses s’approvisionnent dans les monastères français. Et nous, dans nos paroisses, devons exiger de “communier français” !  »         tout l’article

Pour sauver cette « industrie » et permettre aux religieuses de ces couvents de continuer à vivre de leur travail, et à louer le Seigneur, je ne vois qu’une solution :

Accueillir  à la communion sacramentelle tous les divorcés-remariés qui communieront français !

messe des 4 temps

caliceJe vous ai déjà parlé de la messe des 4 temps.

la prochaine sera le jeudi 23 septembre. de 18h 30 à 22h 30

Voici le mail d’invitation et je vous mets aussi les textes.( attention c’est long et mal présenté )

Chers amis voici les textes qui nourriront notre prochaine assemblée eucharistique qui aura lieu dès à présent dans une salle de l’église Saint Michel (rez de chaussée)

45 Av. Berthelot, Lyon 69007

comme précisé dans le calendrier 2016-2017 que vous trouverez également en pièce jointe.

Amitiés à tous.

Roland Vignand
vigrolsim@hotmail.com
04 78 51 59 81 / 06 51 75 50 86

Invitation

QUATRE TEMPS

Une assemblée chrétienne, réunie 4 fois dans l’année

23 sept.2016 – 02 déc. 2016 – 10 mars 2017 – 09 juin 2017

Les vendredis soirs, de 18H30 à 22H30,
dans une salle de l’église Saint Michel (rez de chaussée)

45 Av. Berthelot, Lyon 69007

Métro B. Jean Macé (6 min. à pied) -Tram T2, Centre Berthelot (6 min. à pied)

 

Une heure,

pour se dire à travers notre expérience concrète, les questions du monde profane, le rapport de notre foi et de ce monde.

 

Une heure,

pour lire les passages de l’Ecriture prévus pour le dimanche qui vient, une lecture ne demandant pas de connaissances particulières y compris pour celui qui ouvre le Livre pour la première fois, une lecture qui laisse le texte et rien que le texte travailler en nous par une observation, une visite du texte.

 

Une heure,

pour célébrer une Eucharistie que l’assemblée puisse faire sienne, peuple de Dieu responsable de la mémoire du Christ.

 

Une heure,

pour un repas frugal au cours duquel nous pourrons dire comment nous vivons cette soirée et tisser des liens entre les temps précédents.

Participation aux frais

Isabelle Chazot, Michèle Perdrix, Louis Perrin,

Vincent Plazy, André Rozel, Paul Vuillermoz

textes:  26ème dim C  23/09/2016

Lecture du livre du prophète Amos 6, 1a.4-7

Ainsi parle le Seigneur de l’univers :
    Malheur à ceux qui vivent bien tranquilles dans Sion,
et à ceux qui se croient en sécurité
sur la montagne de Samarie.
    Couchés sur des lits d’ivoire,
vautrés sur leurs divans,
ils mangent les agneaux du troupeau,
les veaux les plus tendres de l’étable ;
    ils improvisent au son de la harpe,
ils inventent, comme David, des instruments de musique ;
    ils boivent le vin à même les amphores,
ils se frottent avec des parfums de luxe,
mais ils ne se tourmentent guère du désastre d’Israël !
    C’est pourquoi maintenant ils vont être déportés,
ils seront les premiers des déportés ;
et la bande des vautrés n’existera plus.

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre à Timothée 1 Tm 6, 11-16

Toi, homme de Dieu,
recherche la justice, la piété, la foi, la charité,
la persévérance et la douceur.
    Mène le bon combat, celui de la foi,
empare-toi de la vie éternelle !
C’est à elle que tu as été appelé,
c’est pour elle que tu as prononcé ta belle profession de foi
devant de nombreux témoins.

Et maintenant, en présence de Dieu qui donne vie à tous les êtres,
et en présence du Christ Jésus
qui a témoigné devant Ponce Pilate par une belle affirmation,
voici ce que je t’ordonne :
    garde le commandement du Seigneur,
en demeurant sans tache, irréprochable
jusqu’à la Manifestation de notre Seigneur Jésus Christ.
    Celui qui le fera paraître aux temps fixés, c’est Dieu,
Souverain unique et bienheureux,
Roi des rois et Seigneur des seigneurs,
    lui seul possède l’immortalité,
habite une lumière inaccessible ;
aucun homme ne l’a jamais vu,
et nul ne peut le voir.
À lui, honneur et puissance éternelle. Amen.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc Lc 16, 19-31

En ce temps-là,
Jésus disait aux pharisiens :

« Il y avait un homme riche,
vêtu de pourpre et de lin fin,
qui faisait chaque jour des festins somptueux. Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare,
qui était couvert d’ulcères.
Il aurait bien voulu se rassasier
de ce qui tombait de la table du riche ;
mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères.
Or le pauvre mourut,
et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham.
Le riche mourut aussi,
et on l’enterra.

Au séjour des morts, il était en proie à la torture;
levant les yeux, il vit Abraham de loin
et Lazare tout près de lui.

Alors il cria :

« Père Abraham, prends pitié de moi
et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau
pour me rafraîchir la langue,
car je souffre terriblement dans cette fournaise ».

« Mon enfant – répondit Abraham – rappelle-toi :
tu as reçu le bonheur pendant ta vie,
et Lazare, le malheur pendant la sienne.
Maintenant, lui, il trouve ici la consolation,
et toi, la souffrance.
    Et en plus de tout cela, un grand abîme
a été établi entre vous et nous,
pour que ceux qui voudraient passer vers vous
ne le puissent pas,
et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous ».

Le riche répliqua :
 « Eh bien ! Père, je te prie d’envoyer Lazare
dans la maison de mon père. En effet, j’ai cinq frères :
qu’il leur porte son témoignage,
de peur qu’eux aussi ne viennent
dans ce lieu de torture ! ».

Abraham lui dit :
« Ils ont Moïse et les Prophètes :
qu’ils les écoutent ! ».
 « Non, père Abraham – dit-il – 
 « mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver,
ils se convertiront ».
    Abraham répondit :
 « S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes,
quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts :
ils ne seront pas convaincus ».

Prière EUCHARISTIQUE

Maintenant,

le temps vient,

Père de toutes grâces,

d’unir nos voix singulières.

Et que monte vers toi notre louange commune !

 

Oui, tu es le Dieu de l’Homme,

et tu nous connais par notre nom.

Tu es le Dieu de l’univers,

et c’est toi qui donnes vie en toutes choses.

 

Tu es l’auteur, le principe et la source

de la vérité de tout ce qui est vrai,

de la sagesse de tout ce qui est sage,

du bonheur en tout ce qui est heureux.

 

C’est par Jésus ton Fils, que nous proclamons notre joie :

il est l’un de nous, l’Homme de Dieu,

il a tracé sa vie d’homme,

dans la confiance, témoignant,

dans la fidélité, priant,

dans la plénitude, manifestant.

 

Alors, notre reconnaissance monte jusqu’à toi par nos chants,

habités d’une joie profonde et sincère :

 

Dieu Saint (bis), Dieu très Saint (bis)

 Dieu infiniment Saint (bis), Seigneur de l’Univers.

Ciel et terre sont remplis de ta gloire,

 Hosanna dans les hauteurs (bis), Hosanna dans les hauteurs des cieux

Qu’il soit béni (bis), celui qui vient d’auprès de toi.

 

Maintenant tu nous appelles, Père de toutes grâces,

et nous voici rassemblés pour ces Quatre Temps de rentrée,

laissant nos affaires, laissant l’ordinaire,

pour nous tenir là,

chercher ensemble à dire le monde,

chercher à entendre ta Parole,

et communier au corps et au sang du Christ.

 

Comment ne pas désespérer avec tous ceux qui cherchent une terre où s’installer,

travailler et faire vivre leur famille ?

Comment ne pas crier avec ceux qui n’attendent plus la paix

derrière ces murs indignes et ces occupations illégitimes ?

Comment ne pas attaquer l’injustice de ceux qui sont vautrés

dans un luxe infamant ?

 

Dans les pas de Jésus, le Christ, en cherchant son allure,

comme des pauvres envahis de désirs,

nous désirons un autre ordre pour le monde.                   instant musical,       silence       puis reprise musicale          

Nous voici, Assemblée, devant toi, Père de toutes grâces,                                                   2

et dans la communion de toutes les Eglises qui se rassemblent,

nous nous souvenons de Jésus,

cet homme au cœur de feu, cet homme au cœur de chair,

cet homme épris de toi, sous l’Esprit :

le Premier-Né,

Maître et Seigneur,

Verbe de vie.

Il nous invite

en son retournement,

à le suivre au rang des serviteurs,

au bonheur que donne son amour.

La joie qui vient de lui vient témoigner de Pâque.

instant musical,       silence       puis reprise musicale

Père de toutes grâces,

souviens-toi de sa geste d’homme,

fidèle à ton Esprit.

Il est entré dans la mort,

nous donnant le souffle de sa vie.

Libérant de la mort,

il devient le premier de nous tous,

Homme de Dieu, ton Fils.

instant musical,       silence       puis reprise musical

O Dieu,

Père de toutes grâces,  nous te prions :

ces offrandes que nous avons placées devant nous,

ce pain et ce vin, si nécessaires, si ordinaires,

au nom de tous les chrétiens, de tous les croyants,

au nom de cette humanité en devenir,

maintenant, ce pain et cette coupe, tout ce que la vie nous donne,

reçois-les, Dieu notre Père, reçois-les.

Accueille-les, Dieu notre Père, accueille-les.

instant musical,       silence       puis reprise musicale

Sanctifie les gestes de notre assemblée !

Sanctifie ces gestes à cause de Jésus Christ, le Fils de l’homme qui vit en nous,

à cause de la Pâque définitive qu’il a accomplie.

 

Puis chanté ligne par ligne

                              

Répands ton Esprit sur la coupe et le pain (bis)

   Que cette offrande  devienne pour nous (bis)

  Sacrement  de Jésus Christ ! (bis)

 

3

 

Voici qu’une mémoire élève celui qui est couché de pauvreté.

Voici qu’une mémoire rapproche celui qui est seul de vide.

Voici qu’une mémoire rassemble tous les temps en un jour d’éternité.

Voici que tu te souviens, Dieu notre Père,

de ton Fils Jésus,

Messie crucifié,

Messie exalté, élevé, glorifié,

Dieu fait homme, Homme de Dieu.

Tu l’as glorifié.

Entends-le maintenant qui te glorifie.

A travers nous, il te rend grâce

de ce que, par cette coupe et ce pain,

nous sommes maintenant présents à son acte de louange.

 

0 Seigneur, envoie ton Esprit

qui renouvelle la face de la terre!

 

Que l’Esprit Saint fasse de nous le peuple vivant des croyants.

Que ce même Esprit fasse surgir en nous la joie des baptisés,

libres désormais pour pratiquer ta justice,

libres désormais pour communier

et ainsi devenir assemblée de vivante Eucharistie.

 

0 Seigneur, envoie ton Esprit

qui renouvelle la face de la terre!

Nous voulons nommer devant toi, Seigneur,                                                                               4

ton Peuple qui ne cesse de te chercher,

tes Eglises qui ne cessent de t’annoncer,

les femmes et les hommes vivants de ton Evangile,

réunis dans une même foi au service de tout homme.

Que ceux qui y sont en charge gardent

l’insolence de cette bonne nouvelle,

l’intempérance de ce souffle,

la bienveillance de ce rythme.

 

Souviens-toi de ceux et celles qui ont achevé leur existence,

notamment tous ceux qui ont vécu les Quatre Temps.

Grave à jamais leur nom au creux de ta main.

Silence, puis instant musical

Maintenant,

souviens-toi de nous, Père de toutes grâces.

Tu connais nos rigueurs, et tu sais nos peurs.

Comment pourrions-nous te rendre honneur et gloire

si nous n’étions pas pris par ton Esprit

au corps de ton Fils bien aimé,

qui fait monter de cette terre la louange à nos lèvres ?

 

Puissions-nous, en cet aujourd’hui d’éternité, être rapprochés, réunis

comme Lazare et Abraham,

avec Marie, que les anciens ont appelée mère de Dieu,

les apôtres et tous les saints.

 

Puissions-nous chanter ta gloire

avec tous les hommes rassemblés dans la paix,

par Jésus Christ,

vivant avec toi et l’Esprit Saint pour la suite des jours.

( puis chanté)

Par lui, avec lui et en lui                                                                           Amen !

A toi Dieu le Père, dans l’unité du Saint Esprit                              Amen !

Tout honneur et toute gloire pour les siècles des siècles                           Amen !

Pour la fraction

Lorsque nous regardons les mains de celui ou de celle qui met le pain en parts,

nous voudrions quitter le souci d’être des gens bien,

d’être le meilleur, la meilleure.

Comme la part correspond à la part, nous désirons correspondre à autrui,

les uns des autres, serviteurs.

 

 

rentré septembre 2016

La rentré des diaconesses est fixée le jeudi 22 septembre à partir de 10 h et jusqu’au café et plus si affinité, au lieu habituel.

jesus et une petit femmeLe pape François, qui défend un certain féminisme dans Amoris laetitia, déplore les préjugés qui porte atteinte à la dignité de la femme….c’est vraiment très soft, mais il fallait le dire.

N’oubliez pas d’envoyer vos remarques, articles, sujets à travailler.

Une théologienne aux indes

Une première : une femme à la tête de l’association des théologiens indiens !

Petite fille dans mon village sans prétention du Kerala, au sud-ouest de l’Inde, jamais je n’aurais pensé qu’un jour je serais religieuse, et encore moins théologienne ! Et pourtant c’est ce que je suis aujourd’hui : religieuse de la Présentation de la Vierge Marie et théologienne féministe. Au tréfonds de moi-même, je sens que c’est ce que Dieu voulait pour moi et je suis heureuse d’être théologienne dans l’Église en Inde.

 

Première femme à être élue pour conduire l’association théologique indienne en octobre 2014, voici le chemin qui m’y a conduit.

le reste de l’article

Bravo à elle….et à toutes les théologiennes un peu féministes.

Vers l’orient

Nous l’avons échappé belle…calice

Liturgie: pas de changement au Missel romain

Mise au point du père Lombardi après des propos du card. Sarah sur la célébration de la messe

11 juillet 2016Anne KurianRome

Pas de nouvelles directives liturgiques, ni changements au Missel romain dont les indications restent en vigueur. C’est la mise au point du père Federico Lombardi, le 11 juillet 2016, après des propos du cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, sur la célébration de la messe.

Dans un communiqué publié en fin de journée, deux jours après que le pape François ait reçu en audience le cardinal Sarah, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège rectifie des propos prononcés par le cardinal guinéen lors d’une conférence à Londres : « certaines de ses expressions ont été mal interprétées, comme si elles annonçaient de nouvelles indications différentes de celles qui ont été données jusqu’alors dans les normes liturgiques et dans les paroles du pape sur la célébration face au peuple et sur le rite ordinaire de la messe ».

Durant cette conférence très médiatisée, le 5 juillet, le chef du dicastère de la liturgie a proposé aux prêtres, à partir de l’Avent prochain, de célébrer vers l’orient, ce qui signifie concrètement, d’après l’orientation des églises, célébrer dos à l’assemblée.

Le père Lombardi précise donc qu’aucune nouvelle directive liturgique n’est prévue pour l’Avent et que les indications générales du Missel romain, qui contient les normes relatives à la célébration eucharistique, sont « toujours pleinement en vigueur ». On lit ainsi au n.299 : « Il convient, partout où c’est possible, que l’autel soit érigé à une distance du mur qui permette d’en faire aisément le tour et d’y célébrer face au peuple. On lui donnera l’emplacement qui en fera le centre où converge spontanément l’attention de toute l’assemblée des fidèles ».

Si le cardinal Sarah « s’est toujours préoccupé de la dignité de la célébration de la messe », le « porte-parole » du Saint-Siège rappelle par cette note que c’est au pape qu’il revient de décider des normes liturgiques. Deux jours plus tôt, en recevant le cardinal guinéen, le pape François s’est d’ailleurs exprimé en ce sens, assure le père Lombardi. Pas de « réforme de la réforme » à l’ordre du jour en matière de liturgie, ajoute-t-il.

En outre, « lors de sa visite au dicastère, le pape François a rappelé expressément que la forme “ordinaire” de la célébration de la messe est celle prévue par le Missel promulgué par Paul VI, tandis que (la forme) “extraordinaire”, qui a été permise par le pape Benoît XVI selon (…) les modalités expliquées dans le Motu Proprio Summorum Pontificum, ne doit pas prendre la place de la forme “ordinaire” ».

Une autre voix

Le cardinal Nichols contre la messe « dos au peuple »

L’archevêque de Westminster a écrit aux prêtres de son diocèse pour leur déconseiller de suivre le conseil du cardinal Robert Sarah, préfet de la congrégation pour le culte divin, qui a recommandé de célébrer la messe « dos au peuple ».

La messe « n’est pas un moment où les prêtres peuvent exercer leur préférence ou leur goût personnel ». Voilà comment le cardinal Vincent Nichols, archevêque de Westminster, a répondu indirectement au cardinal Robert Sarah, préfet de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, qui avait appelé début juillet les prêtres à célébrer la messe vers l’Orient (« dos au peuple », selon l’expression populaire) comme cela se fait dans la forme extraordinaire du rite romain….

 

Joseph Moingt les femmes

jeanne d'ArcSur le site de Dieu maintenant j’ai trouvé cet article sur les femmes . c’est un interview de notre ami Joseph Moingt ( cent ans cette année !!!!)

http://www.dieumaintenant.com/lesfemmesdansleglisecatholique.html

Les femmes dans l’Eglise catholique
Joseph MoingtJoseph Moingt est un ami de très longue date. Au cours d’une journée passée à échanger avec lui, nous l’avons interrogé sur ce qu’il pensait de la place de la femme dans l’Eglise. Cet article est la retranscription de l’entretien (enregistré et revu ensuite par Joseph) que Michel Jondot et Christine Fontaine ont eu avec lui. Nous sommes heureux de vous faire participer à cette conversation
Mépris et émancipation

Tu as préfacé un livre « Le Déni » (1) ; il est écrit par des chrétiennes qui critiquent la ségrégation des femmes dans l’Eglise. Que penses-tu de la démarche de leurs auteures et pourquoi as-tu répondu à leur demande ?

La démarche de ces deux auteures reflétait la révolte intérieure de beaucoup de femmes qui, avec raison, se jugent méprisées par l’Eglise : on leur demande beaucoup de services mais elles n’ont pas voix au chapitre ni accès aux responsabilités dans l’Eglise. Elles sont censées ne rien représenter.

Ma réaction personnelle est d’abord anthropologique : ce qui mesure actuellement le degré d’une civilisation humaine, c’est le respect de la femme. Ne jouons pas sur les mots : on peut faire monter une femme dans sa voiture sans cesser d’être machiste et sans que la femme cesse d’être la servante de l’homme. J’avais accepté cette demande de femmes qui voulaient soutenir leurs droits. Elles ne réclamaient pas obligatoirement l’accès au sacerdoce ni à l’épiscopat. Elles voulaient simplement être un peu honorées au moins au niveau des services qu’on leur demandait. Et donc, là, je ne pouvais que leur donner raison.

La réserve que j’exprimais c’est que, malgré tout, l’Eglise catholique peut quand même s’honorer d’avoir été un grand facteur d’émancipation de la femme. Peut-être malgré les évêques et l’institution. Mais on a confié beaucoup de postes aux femmes. On leur a donné – ou elles ont pris elles-mêmes souvent – des responsabilités. J’ai un très grand respect pour ces femmes qui ont créé des congrégations religieuses. Ce sont elles qui sont à l’origine de l’instruction des jeunes filles de milieu modeste ; elles ont procuré un autre avenir à des femmes qui n’auraient été que servantes. On les trouvait aussi auprès des femmes qui accouchaient même en-dehors des lois de l’Eglise. Les auteures de l’ouvrage que j’ai préfacé exprimaient un cri de révolte ; je comprends qu’elles n’aient pas voulu le tempérer par des tas de concessions. C’est pourquoi, dans mon introduction, j’ai très doucement laissé entendre qu’il pouvait y avoir quelques formes de mises au point à faire mais ce n’était pas du tout pour rejeter leur point de vue.

« Ni homme ni femme » !

Les auteures prétendent que St Paul était misogyne. Qu’en penses-tu ?

J’aime beaucoup Paul. Je le défends. Je veux bien reconnaître qu’il partageait en gros la misogynie de son époque. Mais on simplifie grossièrement en s’appuyant sur un thème d’une épitre à Timothée qui dit : « Moi, je ne permets pas aux femmes de parler. » (Ce texte n’est pas de Paul). On a transporté ce passage dans la Première lettre aux Corinthiens pour lui faire dire qu’il ne tolérait pas leur parole. On devrait être reconnaissant à la parole historique de St Paul quand il a dit : « Ni homme ni femme. » Cela veut dire qu’il n’acceptait pas que le type de domination de l’homme sur la femme, qui était accepté dans la société civile, se répercute dans l’Eglise. Il ne voulait pas de domination. Il énonce : « Ni juif ni grec. » Ceci veut dire que ni la religion juive de son temps (qui exclut la femme de la parole dans un lieu de culte) ni la pensée grecque qui ne lui accorde pas la parole à l’Agora d’Athènes ne peuvent faire autorité chez les chrétiens. Il n’exclut pas qu’il y ait une différence de psychologie, de genre d’activités. Mais « pas de domination ! » Paul est l’un des fondateurs de la civilisation moderne qui se mesure à la liberté accordée à la femme et à sa promotion : elle doit parvenir à l’égalité avec l’homme dans toutes les situations. Cela commence à se réaliser un peu. Dans le domaine politique, on voit des femmes, maintenant, à la tête d’un Etat ou d’un ministère. Dans l’industrie, des femmes désormais accèdent aux plus hauts postes. C’est peut-être dans la famille que la situation des femmes touche le plus la psychologie humaine. Il en a sans doute été ainsi depuis l’origine de l’humanité : le mâle a toujours exigé que la femme soit à son service, d’abord au service de son désir sexuel et ensuite pour l’éducation des enfants, la cuisine, le ménage et toutes les tâches serviles.

D’où vient cette supériorité que l’homme revendique sur la femme ? De sa force physique peut-être. Ou d’une tradition d’autorité selon laquelle le bon ordre de toute institution (familiale, sociale, politique) reposerait sur le commandement d’un chef, d’un seul. Mais on peut dire quand même qu’on mesure le degré de civilisation d’un pays par la place qu’il fait aux femmes. C’est de plus en plus vrai. Dans l’Eglise même, pourquoi y aurait-il une différence ? Surtout que l’Eglise est censée représenter ce qu’il en sera de l’homme et de la femme au ciel. Y aura-t-il de telles supériorités… la femme faisant la cuisine et l’homme servant l’apéro ? Je pense que la Révélation chrétienne est le règne de la relation. Relation en esprit, entre hommes et hommes, entre homme et femme, entre femmes et femmes. Puisque nous sommes inspirés par l’eschatologie, la civilisation devra s’estimer de plus en plus à l’égalité de l’homme et de la femme. Maintenant on prône l’émancipation des enfants vis-à-vis de l’autorité parentale (une indépendance restreinte encore puisque l’enfant a besoin du soutien, de la nourriture, de l’argent de ses parents). A plus forte raison se doit-on de reconnaître la même dignité à l’homme et à la femme. La source de toutes les inégalités c’est la supériorité évidente, chez l’homme, du père sur son fils. Or en Dieu il n’y a pas de différence d’égalité entre le Père, le Fils et l’Esprit. Le dogme trinitaire supprime cette supériorité. Puisque l’humanité a été créée à l’image de Dieu, ce dogme conduit à reconnaître qu’il ne doit pas y avoir de différence de dignité entre femme et enfant, entre homme et femme.

Contraception et avortement

L’Eglise, en parlant de la contraception, refuse tout droit à la femme sur son propre corps. Que faut-il en penser ?

L’Eglise s’appuie sur ce qu’elle appelle « la loi naturelle » qui appartiendrait à l’immensité des hommes. Est-ce que toutes les populations du monde sont d’accord sur ce point ? L’Eglise devrait y faire attention. Tous les problèmes de relation entre les humains (parents/enfants – mari/femme – pouvoirs politiques/citoyens – maîtres/serviteurs) se sont construits dans l’histoire. L’Eglise ne peut pas apporter un jugement immuable dans une société changeante. D’où pourrait-elle en tirer la prétention ? Certes elle doit faire entendre sa voix mais à condition que ce soit celle de l’Evangile. L’Evangile conduit à respecter la liberté de la personne humaine et la fraternité. De ces deux principes découle l’égalité. L’Eglise devrait accepter au moins d’être suspectée d’exercer un pouvoir exclusivement masculin. Ce sont des hommes seuls qui y règlent les problèmes de relation de l’homme et de la femme. Ceci devrait suffire pour mettre en cause les décisions de l’Eglise. Elle n’a d’ailleurs pas d’arguments sur lesquels s’appuyer pour agir ainsi. Les femmes représentent l’évolution qui se fait dans toutes les couches de l’humanité. L’Eglise restera-t-elle hors de ce courant ?

C’est une belle victoire de l’humanité que d’avoir rationalisé les rapports sexuels pour restreindre les naissances. Le rapport sexuel, en humanité, n’est pas un rapport purement physique. Il met en cause l’avenir de l’égalité entre les personnes. C’est un impératif pour l’Eglise d’orienter toutes les relations humaines vers l’égalité. C’est la loi que St Paul édicte à l’Eglise. Malheureusement, avec la distinction « clercs/laïcs », elle ne la met plus en valeur. C’est par la régulation des naissances que l’acte de procréation devient vraiment humain. C’est un acte de réglementation : l’homme et la femme en décident en commun. Est-ce un acte d’amour ou bien voulons-nous seulement en faire un acte de fécondation physique ? Cet acte ne sera vraiment fécond que dans la relation des époux entre eux et avec les enfants qu’ils ont déjà.

Quant à l’avortement, je n’y suis pas opposé de manière inconditionnelle. Je me rapporte à l’opinion de St Thomas : il disait que l’âme n’informe pas le corps avant le troisième mois. Alors quand on voit des gens prétendre que dès qu’il y a une petite cellule c’est une personne humaine je dis que ce n’est pas sérieux. Toute la réflexion humaniste sur la naissance a vu quand même que la formation de l’enfant n’était pas immédiate. Je demanderai : « quand est-ce qu’une mère commence à s’intéresser à l’enfant qu’elle porte en son sein ? » Dès qu’elle commence à s’adresser à lui, il y a déjà une relation humaine. Cela veut dire que l’enfant commence à être une personne. Cela doit être respecté. Ce qui fait la personne humaine, c’est la relation. Il n’y en a pas avant la mise en relation. Il n’est pas cohérent de la ramener à la procréation physique. Il y a personne humaine quand on entre en relation avec quelqu’un d’autre. Relation avec la mère mais aussi avec le père quand il est connu. L’enfant – si l’on en croit des expériences récentes – entend la voix de son père qui signifie pour l’enfant : « ta mère ne t’appartient pas. » Un interdit joue à cet endroit. Le père est prioritaire, en quelque sorte. Tout ceci demanderait à être précisé : je ne suis ni psychologue ni sexologue. C’est là que se jouerait la loi de l’inceste. Toutceci signifie que l’avortement ne devrait pas être interdit à n’importe quel degré d’évolution d’un embryon. J’ai lu quelques récits d’avortements faits par des chirurgiens qui ne pouvaient pas supporter des situations où il aurait fallu découper l’enfant à la naissance. Voilà la limite que je mettrais. Mais je ne condamne pas une femme qui avorte surtout si on lui a imposé cet enfant à venir et si elle se rend compte qu’elle ne peut pas l’éduquer.

La figure de Marie

La figure de Marie a une grande place dans l’histoire de l’Eglise. La piété mariale facilite-t-elle la promotion de la femme ?

Le culte de Marie n’a pas servi à l’émancipation de la femme. Il a servi aux mourants pour les consoler. On peut discuter sur cette consolation mais elle a aidé au moment de la mort. La figure de Marie a pu également servir à persuader les hommes qu’ils devaient adoucir leur comportement envers leurs épouses. Mais d’une manière générale, la manière de percevoir la femme dans l’Église est très liée à l’image que s’en fait une société. Je pense que l’Eglise, au départ, a fait évoluer le sentiment de la femme dans la société. Les chrétiens ont pu se rendre compte qu’il ne fallait pas laisser la femme dans la situation où elle se trouvait et aider à sa promotion. Mais je ne prétends pas pour autant que l’Eglise ait ouvert la voie à la civilisation. Elle a également tellement résisté à l’évolution… et cependant permis une certaine évolution des mentalités.

Aujourd’hui elle freine : la société est plus ouverte que l’Eglise. Tu dis que dans le cours de l’histoire l’Eglise a pu aider la société à évoluer. Y a-t-il eu un tournant quelque part ?

L’Eglise a évolué au rythme de la société qui était chrétienne. L’évolution se faisait par osmose. Aujourd’hui, la société n’est plus chrétienne et donc, la pensée de l’Eglise devrait être modifiée par la pensée de la société civile et politique. Cette dernière a reconnu un certain nombre de libertés fondamentales de la femme sans que l’Eglise fasse l’équivalent de son côté. Cela devrait nous poser une question. L’Eglise juge-t-elle que l’évolution de la femme est injustifiée, en désaccord avec l’évangile ?

L’ordination des femmes

Jésus choisit des hommes comme apôtres. Au niveau de la fonction et de la transmission apostolique, il ne peut y avoir de femmes…

C’est la réponse que l’Eglise donne au XXème siècle. Avant la question ne se posait même pas. La revendication d’accès au sacerdoce vient de femmes chrétiennes. Elle ne pouvait pas venir du dehors. L’Eglise est-elle capable de se laisser instruire par la répercussion de ses paroles sur la société civile et le retour qu’elle en reçoit ? Malheureusement dans une Eglise dirigée uniquement par des hommes et des hommes célibataires l’interprétation a été faite par eux.

Les femmes revendiquant l’ordination ? Qu’en penses-tu ?

Des femmes revendiquent de devenir prêtres. Je pense de plus en plus que la promotion des personnes devrait venir d’en-bas, pas d’en-haut. Elle vient d’en haut quand on dit que Dieu donne une vocation, et que l’évêque a autorité pour la discerner. Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire de vocation ? J’aurais été appelé pour une vocation sacerdotale ! Cela veut dire quoi ? C’est un appel que tu entends de tes parents qui sont le reflet de la société avoisinante. Tant que la société était chrétienne, elle voulait se reproduire sur des normes chrétiennes. Quand elle n’a plus été chrétienne, ceci a cessé. On a toujours dit que la vocation venait de l’Esprit-Saint. Serait-il parti en vacances quelque part ? Cela ne veut rien dire. On entendait par « vocation » un certain idéal transmis par la famille, la société environnante : « Veux-tu être prêtre ? » Cela déclenche un certain nombre d’images : le jeune a vu le prêtre de sa paroisse, il a entendu ce que son entourage en dit ! Cela représente un idéal. Tu es jeune et on apporte une réponse à cet idéal. Ta vocation, tu la reçois en fait bien longtemps après, quand tu en discutes, quand tu t’interroges sur l’origine d’un désir que d’autres ont pu t’inspirer, quand tu médites dans les évangiles l’appel de Jésus à ses disciples, quand tu pries. Jésus n’a rien dit au sujet de l’ordination ni des hommes ni des femmes. L’ordination des femmes devient maintenant une revendication parce que beaucoup, à l’intérieur de l’Eglise, veulent accéder au même statut que les hommes. Est-ce que ça vient de la société environnante ? Oui, en partie. Mais dans l’Eglise les femmes se sont rendu compte que ce sont elles qui font le plus gros boulot à différents échelons alors qu’on ne leur reconnaît aucune autorité. Mais pour moi, actuellement, la question se pose à un autre niveau, au niveau de la distinction entre « clercs et laïcs ». C’est cette distinction d’abord qu’il faut supprimer. Si ordonner des femmes consiste à les mettre en situation de ségrégation et de supériorité à l’égard d’autres chrétiens, quels qu’ils soient, alors je dis : « Non ! Ce n’est pas la peine ! » Il faut supprimer cette inégalité des uns sur les autres.

Il ne s’agit pas de supprimer la succession épiscopale : elle nous rattache à Jésus par l’envoi des apôtres. Mais pourquoi il n’y aurait pas des femmes évêques ? Par ailleurs et surtout, la succession épiscopale ne devrait pas se traduire par une relation de « dominés/dominants ». Cela, Jésus l’a formellement exclu. Alors ! Comment peut-on exercer un pouvoir dans l’Eglise sans exercer de domination ? Jésus n’a pas dit le secret. L’esprit évangélique doit me le dire. Il y a là un problème. Mais il est certain que le pouvoir des évêques ne doit pas se modeler sur ce qu’il en est du pouvoir du préfet.

« La foi protège contre la religion »

Les musulmans n’ont pas de clergé et ils en sont fiers. Que faut-il penser de l’existence du clergé ? Quel rapport le clergé entretient-il avec l’Evangile ?

Reconnaissons qu’au XXIème siècle, nous ne lisons pas l’Evangile comme les chrétiens du IIIème siècle. D’ailleurs auparavant on ne lisait guère l’Evangile puisque très peu savaient lire…. Augustin disait à ses fidèles :   Je vous dis que c’est écrit mais vous n’en savez rien, donc croyez ceux qui savent  »

Dans la lecture que nous faisons de l’Evangile aujourd’hui, je prétends que Jésus n’a laissé aucune loi dans son Eglise concernant le clergé. Il a transmis son « Esprit » mais Il n’a pas fondé d’Eglise. Il n’a pas fondé de religion. A la Cène il dit : « Faites ceci en attente de mon retour » : ce n’était pas pour fonder un sacrement. Le passage concernant le baptême a été rajouté à l’Evangile de Matthieu. Jésus n’a pas baptisé et Paul se glorifiait de ne l’avoir pas fait. Aux origines, le baptême n’était pas un rite. Pour Paul, l’important est la foi au Christ ; on demandait aux candidats « Crois-tu au Père, au Fils, à l’Esprit Saint ? » On était baptisé dans la foi au Christ. Pour Paul, en accédant à la foi une rupture s’opérait. Par la foi, on désavouait la loi. Tu t’avançais vers Dieu sans protection ni sécurité. Tu ne disais pas « je suis un bon observateur de la Loi. » Tu faisais confiance à l’amour de Dieu manifesté dans la mort et la résurrection du Christ. Il n’en découle pas des tas de conclusions qu’on pourrait mettre en œuvre dans notre société d’aujourd’hui. Non ! Mais nous pouvons, en nous aidant de la réflexion qui se fait en-dehors de l’Eglise, mieux comprendre l’Evangile. En nous aidant même de l’incompréhension des incroyants.

« La Bible protège Dieu contre la religion », ont dit quelques théologiens. Je dis, pour ma part, « La foi protège contre la religion. »

Certes, l’islam n’a pas de clergé. Mais la Charia s’impose avec au moins autant de force que si elle était reprise par un magistère. Elle s’impose en s’enracinant dans le Coran. C’est une grande différence. La foi musulmane conduit à se soumettre à la loi et, contrairement à la foi chrétienne, elle ne protège pas contre les obligations d’un comportement religieux. Elle l’impose.

Joseph Moingt

 

Peintures de Saim Soutine

1- « Le Déni » Maud Amandier et Alice Chablis, Bayard 2014 / Retour au texte